Loisirs et sports

Espace omnisports ouvert librement aux Bassevellois

Espace omnisports situé au Petit Bassevelle, tout près de la mairie-école :

  • plateau du tennis.
  • aire de jeux pour enfants de moins de 8 ans sous la responsabilité de leurs parents. 

Le Club des Canards Sauvages

Un nid ou plutôt un club est installé à la ferme de la Croiselotte, c’est le Club des Canards Sauvages. Ce club est composé de passionnés de Parapente, d’aile Delta, et d’Ultra Léger Motorisé. Les U.L.M.,vous pouvez sûrement les entendre quand ils volent?, d’aucuns peuvent même vous arroser de pétales de roses à l’occasion? Le club de vol libre des Canards Sauvages s’est posé en 1996 à Bassevelle, à la ferme de La Croiselotte. Ce club de passionnés est issu de la toute première mouvance du vol libre, dans les années 70 ; on découvrait alors le deltaplane, puis ce fut l’invention et la pratique de plus en plus généralisée du parapente, et de l’ULM (ultra-léger motorisé)…

Aujourd’hui, le club compte une bonne cinquantaine de membres, jeunes et plus anciens, venus de tous les horizons, du menuisier au pilote d’Airbus.? Tous se trouvent bien à l’aise au-dessus de nos têtes, survolant le plateau, la vallée de la Marne ou celle du Petit Morin.

Le club partage à présent ses activités entre le delta, l’ULM, qui sert essentiellement à tracter les deltas pour leur envol, et le parapente.

Ils ont 3 pistes sur les terres bassevelloises à leur disposition : deux (à 90° l’une de l’autre), pour les deltas et une troisième longue de près de 1000 mètres pour le treuillage des parapentes.

Mais comment ça fonctionne ?

Les deltas ont un empennage rigide ou semi-rigide ; leur structure les fait glisser dans l’air à bonne vitesse linéaire. Le pilote est accroché sous l’aile, couché, et dans la même position qu’un oiseau. Le jeu consiste à profiter, tout comme les rapaces, des courants d’air ascendants pour monter au lieu de descendre, attirés par la pesanteur.

Pour le décollage, on a privilégié au début de la discipline le moyen le plus simple : le saut du haut d’une montagne. C’est encore le moyen privilégié de la plupart des deltistes. Mais que faire lorsqu’on habite l’agglomération parisienne et autres lieux de plaine et qu’on ne veut pas regarder les pigeons au square tout le week-end.  C’est alors que le delta, se dotant d’un moteur, est devenu ULM. Cette machine est utilisée à Bassevelle pour remorquer les deltas ; il ne faut que quelques mètres pour que le delta s’envole, puis conduit jusqu’à une altitude haute à laquelle le pilote se largue et devient libre.

C’est cela, le vol libre, libre. Bon, pas tout à fait non plus, parce qu’un couloir de vol d’avions de ligne passe au-dessus de la région (chacun l’a remarqué), qu’une rencontre entre un delta et un 747 serait incongrue et qu’en plus il y a un règlement avec des altitudes à respecter. La liberté commence toujours où finit celle des autres !

Finalement, à 80 kilomètres de Paris, ce n’est pas si mal de s’envoyer ainsi en l’air !

Le parapente est issu du parachute, la voile est souple, se plie, se tournebouriche, mais attention aux noeuds dans les nombreuses suspentes ! On profite également des vents ascendants. Une école fameuse pour la région parisienne existait dans les années 90 à La Croiselotte, mais le temps incertain de la région a eu raison de l’entrepreneur passionné.

Pour qu’un parapente avec quelqu’un en dessous s’envole de Bassevelle, il ne faut pas le pousser, mais le tirer, en l’occurrence avec un treuil qui embobine un câble de 800 à 1000 mètres, auquel est accroché le parapentiste. La traction le fait s’envoler jusqu’à une altitude d’environ 500 mètres, et le pilote largue le câble pour voler de sa propre aile !Le parapente se pratique également en biplace, une voile un peu plus grande permet de voler à deux, le passager étant fermement accroché au pilote. C’est super, et cela permet de voler sans savoir le faire ! Avis aux amateurs, voir encadré « fauteuil roulant vole ».
Le parapente peut également se doter d’un moteur léger avec une hélice dans le dos du pilote, c’est un paramoteur ; avantage, on fait à peu près ce qu’on veut, inconvénient, cela peut faire un peu de bruit ! C’est pour cela que les Canards Sauvages font très attention à ne pas laisser voler des paramoteurs n’importe où et n’importe comment, en fonction du vent, de l’altitude.? 

 Informations pratiques : le club pratique des vols découverte, bi-place parapente et ULM. Une idée pour des cadeaux, se faire plaisir à découvrir la région, faire des photos, etc. Contact au club de la Croiselotte, à peu près tous les week-ends en fonction de la météo

 L’équipe des fidèles des fins de semaine vous accueillera avec plaisir si vous souhaitez voir « le bas d’en haut » en Parapente bi-place, et / ou visiter cette belle région d’une façon originale et conviviale? en U.L.M.